La République démocratique du Congo (RDC) est le deuxième plus vaste pays d'Afrique, avec une superficie de 2 345 409 km214. Sa population s'élève à 109 717 326 habitants en 2024, faisant d'elle le quatrième pays le plus peuplé d'Afrique et le pays francophone le plus peuplé au monde. Elle possède un potentiel énergétique immense et varié.

La République Démocratique du Congo (RDC) se positionne comme un acteur incontournable dans la transition énergétique mondiale, offrant des solutions concrètes aux défis énergétiques contemporains. Lors du récent Forum économique mondial à Davos en Suisse, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a mis en lumière le rôle crucial de la RDC dans la résolution des problématiques énergétiques globales, soulignant l'importance d'intégrer le pays dans les discussions internationales sur la transition énergétique affirmant que la RDC possède des réponses clés aux défis mondiaux grâce à ses ressources naturelles et son rôle écologique. Cette position stratégique place la RDC au cœur des débats sur l'avenir énergétique de la planète. [1] 

Un trésor géologique de ressources stratégiques au cœur de la transition verte : Un engagement pour un avenir durable

La RDC abrite un véritable trésor de ressources naturelles essentielles à la transition énergétique. Le pays possède d'importantes réserves de cobalt, de lithium et de nickel, des minéraux stratégiques indispensables à la fabrication de batteries électriques et au développement des énergies renouvelables. Ces ressources placent la RDC au cœur des enjeux de la transition vers une économie verte et durable.

La richesse minérale de la RDC ne se limite pas à ces seuls éléments. Le pays regorge également de cuivre et d'autres minerais cruciaux pour les technologies vertes. Cette abondance de ressources positionne la RDC comme un partenaire incontournable pour les nations cherchant à réduire leur dépendance aux énergies fossiles et à développer des solutions énergétiques durables.

Dans un monde confronté à une crise énergétique sans précédent, la République démocratique du Congo (RDC) se distingue comme un acteur central, doté de solutions concrètes pour relever ces défis globaux. Lors de la récente édition du Forum économique mondial, la ministre des Affaires étrangères a mis en avant les ressources stratégiques de son pays et plaidé pour une reconnaissance accrue de l’Afrique dans la gouvernance internationale.

Plus qu’un simple plaidoyer pour son pays, Thérèse Kayikwamba Wagner a également repositionné l’Afrique comme une région incontournable dans les stratégies internationales. Selon elle, cette voix africaine doit être renforcée non seulement par des discours, mais aussi par des décisions au sein des structures de gouvernance internationale. [2]

Une vision holistique du développement du monde par le biais de la RDC

La RDC ne se contente pas de se concentrer uniquement sur l'exploitation de ses ressources minérales. Le pays adopte une approche holistique du développement, reconnaissant l'importance de préserver son patrimoine naturel tout en favorisant le progrès économique.

Les vastes forêts tropicales de la RDC, souvent décrites comme le deuxième poumon de la planète, jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique.

Le gouvernement congolais s'engage à préserver ces écosystèmes vitaux tout en développant des solutions énergétiques durables. Cette approche équilibrée démontre la volonté de la RDC de contribuer de manière significative à la santé environnementale mondiale. [3]

Un appel à la coopération internationale : RDC fournisseur de solutions

La ministre Thérèse Kayikwamba Wagner a lancé un appel puissant à la communauté internationale lors du Forum de Davos. Elle a souligné la nécessité d'une coopération accrue pour accompagner la RDC dans le développement des technologies et infrastructures nécessaires à la transition énergétique. Cet appel à la coopération s'étend au-delà des aspects technologiques.

La ministre a également évoqué le lien entre conflits armés et exploitation des ressources, soulignant que cette problématique, souvent ignorée sur la scène internationale, mérite une attention particulière et des réponses stratégiques. En abordant ces questions complexes, la RDC cherche à créer un environnement stable et sécurisé, propice à un développement durable et équitable.

En résonance avec les thèmes discutés à Davos, la ministre a appelé à une exploitation plus juste et durable des ressources naturelles, pour qu’elles profitent à toutes les parties prenantes, notamment aux communautés locales souvent marginalisées. Ce message, porté sur une scène internationale de grande visibilité, s’inscrit dans une vision où la RDC entend non seulement être un fournisseur de solutions, mais aussi un acteur influent dans la définition des priorités mondiales [4]

La RDC prévoit de jouer un rôle de leader africain : Une vision pour 2025

La RDC ne se contente pas de plaider pour sa propre cause. Le pays se positionne comme un porte-parole pour l'ensemble du continent africain. La ministre a souligné l'importance de renforcer la voix de l'Afrique dans les structures de gouvernance internationale, appelant à une représentation plus équitable dans les forums mondiaux.

Cette ambition se concrétise par la candidature de la RDC pour un siège au Conseil de sécurité des Nations unies en 2025. Cette démarche vise non seulement à défendre les intérêts nationaux, mais aussi à porter les aspirations de tout un continent sur la scène internationale.

La RDC a élaboré un plan ambitieux pour devenir un pivot stratégique du climat. Ce plan vise une transformation structurelle et une diversification économique pour favoriser un développement durable et inclusif.

Cette vision à long terme démontre l'engagement de la RDC à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le changement climatique. Le pays se positionne comme un leader potentiel en Afrique, prêt à relever les défis de gouvernance et à opérationnaliser l'action climatique pour le bénéfice de son peuple, de la région et du monde entier.

Le Forum économique mondial, qui se tient cette année sous le thème « Collaborer à l’ère de l’intelligence artificielle », réunit dirigeants politiques, chefs d’entreprise et universitaires pour discuter des grands défis mondiaux. Dans ce contexte, la participation de la RDC réaffirme sa volonté de jouer un rôle actif dans les transformations globales. La ministre a rappelé que l’avenir de la transition énergétique ne saurait être envisagé sans une coopération approfondie avec les pays du Sud, et en particulier avec la RDC. [5]