La cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, a haussé le ton, mardi soir, devant le Conseil de sécurité des Nations unies face à la prise d'assaut de la ville de Goma, principale agglomération de l'Est de la République Démocratique du Congo. Cette situation a suscité de vives préoccupations au sein de la communauté internationale, et il est essentiel de comprendre les enjeux et les implications de cette crise.

La ville de Goma, qui compte plus d'un million d'habitants et accueille 1 million de déplacés, est tombée aux mains des rebelles après plusieurs semaines de combat et de résistance des militaires congolais et des miliciens alliés Wazalendo. Cette situation a provoqué des déplacements de civils et un risque accru de conflits, ce qui a poussé la cheffe de la diplomatie congolaise à exiger le retrait immédiat des troupes rwandaises et la cessation des hostilités ; des sanctions ciblées, embargo sur les ressources naturelles déclarées comme rwandaises, la révocation du Rwanda en tant que contributeur de troupes aux Nations unies et la transparence totale sur le transfert d'armes au Rwanda1.

La cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, tres determinée met en garde le Conseil de sécurité de l'ONU; "Si ce conseil échoue, la rue va s'en charger et comme vous le savez très bien, la rue n'a pas d'ordre ni de tempérament. L'indifférence n'est plus une option. Ce conseil ne peut se permettre d'être passif", a déclaré la ministre Thérèse KayiKwamba Wagner lors du débat la rue s'en chargerait", soulignant l'urgence de la situation et la frustration croissante face à l'inefficacité des efforts de paix antérieurs, malgré la présence de la MONUSCO2.

Les Réactions de la Communauté Internationale

La communauté Internationale a réagi avec vigueur à la prise de Goma par le M23 et les forces rwandaises. Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une réunion d'urgence le 26 janvier 2025 pour aborder la crise. ''Lors de cette réunion, les États-Unis ont fermement condamné les hostilités du Rwanda et du M23, appelant à un cessez-le-feu immédiat et au retrait des forces rwandaises du territoire congolais''. La représentante américaine, Dorothy Shea, a souligné les dangers que représentent l'utilisation d'armements sophistiqués par le Rwanda pour les civils et les opérations humanitaires. La Chine et la Russie ont également exprimé leurs préoccupations, insistant respectivement sur le respect de la souveraineté de la RDC et l'inefficacité d'une solution militaire.

Les réactions internationales se sont étendues au-delà du Conseil de sécurité. La France a condamné l'offensive du M23 dans le Sud-Kivu, appelant au retrait immédiat des forces rwandaises et menaçant de nouvelles sanctions multilatérales contre les acteurs contribuant au conflit4. Le Royaume-Uni a également condamné l'occupation de Goma et menacé de réexaminer son aide financière au Rwanda5 . La Belgique a demandé à l'Union Européenne d'envisager des sanctions contre le Rwanda6. Ces réactions soulignent l'urgence de la situation et la nécessité d'une solution diplomatique pour mettre fin au conflit et protéger les populations civiles.

En conclusion, la prise de la ville de Goma par le M23 a provoqué une vive réaction du gouvernement congolais, qui a durci le ton face à ce qu'il considère comme une agression flagrante du Rwanda. Lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, la cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, a exprimé la colère et la frustration de Kinshasa, qualifiant l'incursion de "déclaration de guerre" et exigeant le retrait immédiat des forces rwandaises. Le gouvernement congolais a catégoriquement rejeté toute forme de négociation avec le M23, qu'il considère comme un groupe terroriste, et a appelé à des sanctions ciblées contre les responsables rwandais impliqués dans le conflit.